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Ferrari California (2009-)

Présentée au Mondial de l’automobile de Paris en 2008 et produite depuis 2009, la California est la première vraie « Coupé Cabriolet » de Maranello, si on écarte la surprenante 575 Superamerica de 2004 et son toit en verre escamotable. Reprenant le célèbre patronyme employé sur les 250 GT dans les années 50-60, la California actuelle n’a toutefois pas vraiment les mêmes ambitions d’imposer sa marque aux Etats-Unis, mais plus de satisfaire une clientèle fortunée demandeuse de la nouvelle mode des « coupés-cabriolets ».
Dessinée par PininFarina, construite entièrement en aluminium chez Scaglietti, son design est pensé afin d'offrir une aérodynamique des plus favorables, aussi bien en mode coupé qu’en mode cabriolet.
Autre exclusivité chez Ferrari, la California inaugure les premiers V8 de la marque à être placés en position longitudinale avant, acte inévitable pour pouvoir loger le toit rétractable de la bête dans la malle arrière.
D’une cylindrée de 4,3 litres, ce V8 développe 460 ch à 7500 tr/min qui, avec une boîte de vitesses à sept rapports positionnée à l'arrière du véhicule selon le principe « Transaxle », permet à la California d’abattre le 0 à100 km en 3,9 secondes. Avec une vitesse de pointe de 310 km/h, elle sera commercialisée au prix de 178 000 euros.
Le salon international de l'automobile de Genève de 2012 est l’occasion pour Ferrari de présenter la California 30 qui, grâce à de nouveaux collecteurs d'échappement et une cartographie du moteur revue, gagne 30 ch. L’évolution des techniques de fabrication en aluminium et les technologies de construction de pointe utilisées par le « Scaglietti Centre of Excellence » dans le cadre de la fabrication du châssis permet aussi de gagner 30 kilos sur la balance. Avec désormais 490 ch, un 0 à 100 en 3,8 secondes et une vitesse de pointe de 312 km/h, la California a toutes les armes pour régner en reine sur la catégorie des « Coupés-Cabriolets ».
Le 12 février 2014, toujours au salon de Genève, Ferrari présente une nouvelle version de son coupé-cabriolet, la California T. La grosse révolution de cette évolution vient du retour au moteur turbo, à l'image des 208GTB, 288 GTO ou F40 des années 80. Cette nouveauté s'inscrit dans le programme de réduction des émissions de CO2 de la marque, mais la difficulté est de ne pas dégrader l'agrément conduite du moteur atmosphérique auquel les clients de Maranello sont attachés.
Le moteur turbo apporte effectivement quelques changements notoires: un temps de réponse plus long, un régime maxi plus bas et surtout un bruit beaucoup moins présent, moins métallique et plus sourd. Pour recréer la réponse et la progressivité d'un moteur atmosphérique, les ingénieurs, dirigés par le Français Jean-Jacques His, ont développé des turbos «twin scroll» à double entrée dont la pression de suralimentation est gérée électroniquement et dont le couple est régulé en fonction du régime et du rapport engagé.
Le V8 biturbo Ferrari conserve par ailleurs une injection directe et un vilebrequin plat favorisant les hauts régimes, permettant à la California T d'atteindre encore les 7500 tr/minute. Enfin, pour conserver une jolie note à l'échappement, Ferrari a utilisé des collecteurs en acier forgé dotés des tubulures de longueurs égales généralement réservées aux moteurs de course. Mieux, cette sonorité tant travaillée n'est toujours pas au niveau de l'ancien V8 4,3L atmosphérique, restant légèrement plus feutrée et grave, surtout à plein régime.
En revanche, côté performance, cette nouvelle mouture se distingue de sa devancière. Ce nouveau bloc V8 de 3,8L aidé par ses deux turbos développe désormais 560Ch contre 490 auparavant. La boîte de vitesse a été entièrement revue, le châssis gagne les dernières innovations issues de la F1, notamment la dernière version du système de contrôle de traction F1-Trac, la tenue de route est accrue grâce à l'adoption de nouvelles jantes de 20 pouces, et le freinage est désormais assuré par des freins en carbocéramique de série.
Côté carrosserie par contre, pas de grosse révolution, si ce n'est des optiques avant redessinés, semblables aux 458 Italia, F12 Berlinetta ou FF pour mieux coller à l'identité actuelle de la marque, l'abandon des doubles pots d'échappement verticaux pour des horizontaux plus traditionnels et des sillons latéraux plus prononcés. A l'intérieur, même constat : il reste quasi identique à la version précédente, l'écran de contrôle est légèrement plus grand et les comodos derrière le volant ont disparu, intégrés à ce dernier qui est emprunté à la 458 Italia.
Vous aurez compris que cette California T est le restylage normal dans la vie d'une voiture de 6 ans, mais plus qu'esthétique, c'est vraiment une évolution en profondeur, due à son passage au Turbo, que Ferrari nous livre, préfigurant certainement le futur des moteurs de Maranello.

Mes California:

California - Hotweels Elite

California T - Burago "Signature"



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