3445GT a eu à un moment de sa carrière sportive, une particularité qu'aucune autre GTO n'a eu: une prise d'air centrale surdimentionnée.
Célèbre notamment pour sa robe bleue electrique bardée d'une bande jaune, j'ai tout naturellement choisi de reproduire
ce châssis dans sa configuration de la
Targa Florio 1964, célèbre course qui réunit ces deux traits de caractère. Comme base, j'ai utilisé une Kyosho car c'est la seule marque
qui reproduit la GTO avec les embases supplémentaires sous
les phares arrière. Plusieurs références au catalogue présentent cette particularité et le sort a voulu que je tombe sur 08432B correspondant
à 3757GT,
troisième au général et deuxième de sa classe aux 24 heures du Mans 1962.
Mon premier travail, une fois le décapage terminé, a donc était d'élargir la prise d'air centrale du museau et de lui remastiquer un fond.
J'ai pour cela utilisé une calle
ronde comme moule, le dremel a fait le reste pour tout lisser. Sur cette version, les feux de position sont intégrés et la bouche d'aération
principale est plus petite.
Le seul défaut de toutes les Kyosho, y compris les Hi-End, se situe au niveau des prises d'air arrière destinées à refroidir les freins, elles sont
pleines ! Une grosse lacune que je me suis empressé de rectifier.
Les modifications de carrosserie finies et les deux couches d'après passées, la voiture est prête à recevoir sa couleur.
Enfin, ses couleurs, car il y en a trois: le bleu en fond, une bande jaune et un petit liseré blanc pour séparer les deux premières. La
carrosserie a donc reçu en premier une couche de blanc et j'ai pu, par dessus, créer le fameux liseré avec de fines lamelles de Chaterton.
Puis est venu le tour du jaune qui, une fois bien sec, a permis de couvrir ce qui restera la bande centrale afin de passer la
troisième couleur, le bleu.
Une fois retirées toutes les couches de masquage, il ne reste plus qu'à passer une petite couche de vernis pour fixer le tout.
D'habitude très simple, la pose des décalcomanies s'est avérée être un vrai chemin de croix. Introuvable sur Internet, je me suis vite
rendu compte que de peindre les numéros à main levée ne serait pas assez précis. J'ai ensuite essayé de créer des pochoirs
autocollants mais cela s'est encore soldé par un échec: c'était bien trop "baveux" !
Je me suis donc rabattu sur des décalcomanies faites sur mesure, auprès d'un site internet capable d'imprimer du blanc, car c'est bien à ce
niveau que les imprimantes vendues dans le commerce pêchent: même avec du papier spécial décalcomanies, impossible d'imprimer du blanc !
De bonne facture, ces décalcomanies restent faites sur du papier pour imprimante qui a la fâcheuse tendance à être relativement fin et assez
transparent.
Cela fait qu'une fois posés, les blancs deviennent ternes, et le "112" du capot chevauchant la bande, on voit la démarquation des couleurs au
travers.
Pour régler ce problème il a fallu que je superpose deux "112" par porte et pas moins de troix ont été nécessaires pour celui du capot.
Dès lors, il ne restait plus qu'à tout remonter...