C'est le 19 septembre 2018, au salon de l'automobile de Paris, que Ferrari dévoile les Monza SP1 et SP2. Avec elles nait la gamme "Icona", regroupant des projets spéciaux fabriqués
en série limitée et inspirés de modèles emblématiques ayant marqué l’histoire de la firme au cheval cabré.
Les Monza trouvent donc leurs gènes dans les 750 et 860 Monza des années 50 mais aussi dans l’illustre 166 MM. Construites à seulement 499 exemplaires, elles reprennent le châssis tout en aluminium de
la 812 Superfast ainsi que son moteur, le V12 de 6,5 Litres, développant pour l’occasion 810 ch, 10 de plus que sur l’original. Accusant une tonne cinq sur la balance (20 Kg de plus pour la SP2), les Monza sont
capables d’abattre le 0 à 100 km/h en 2,9 secondes et 7,9 pour atteindre 200 km/h, dépassant les 300 km/h en vitesse de pointe. Vendues au tarif de 1,7 millions d’euros à une clientèle
triée sur le volet, elles sont disponibles sous deux carrosseries entièrement réalisées en carbone, la première, nommée SP1 est une « Barchetta » d’une seul place et la SP2 bénéficiant de deux places.
C’est cheveux au vent que se conduisent les Monza, puisqu’elles ne possèdent qu’un "pare-brise virtuel" permettant juste de dévier le flux d'air afin d'éviter que les turbulences se perdent
dans l’habitacle. Les sensations voulues sont décrites par Ferrari comme proches des Formule 1.
A l’instar des derniers modèles de Maranello, les SP1 et SP2 sont dépourvus d’appendices aérodynamiques proéminents, une priorité de la gamme « Icona », se voulant axée sur la pureté des lignes et
les clins d'œil à l'histoire de la marque.